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La Chute des Lames

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Message par Invité Ven 8 Fév - 13:24

[hrp] Comme nous avons été conviés très aimablement à venir poster nos backgrounds de guildes... j'en profite. Ce post sera mis à jour en fonction de l'avancement du BG[/HRP]


Début 1294 AA, Quelquepart en Shem, près de la frontière Stygienne

Une forme sombre quitta la tente qui se trouvait au centre du campement. Se faufilant sans un bruit dans la nuit étoilée, elle gagna une autre tente non loin. Les gardes allaient et venaient, surveillant les alentours, perchés sur les dunes de sable de ce désert.

La silhouette souleva le rabat d’une tente, et se glissa à l’intérieur, toujours silencieuse. Ce fut pour se retrouver accueillie par la lame aiguisée d’un poignard sur sa gorge.

-« Des insomnies ? » demanda l’occupant de la tente, en rengainant le poignard dans un étui suspendu au mat central.
-«Je n’arrive pas à dormir», répondit la femme qui venait de s’introduire sous la toile. « Il se passe quelque chose. Je ne sais pas quoi. Je ne sens pas l’attaque de demain. Il y a quelque chose qui cloche. Ou qui va clocher »
-« Tes créatures t’ont dit quelque chose ? » dit l’homme d’un ton neutre. Sahadj, l’adjoint de Médjès, préférait utiliser le terme de créature plutôt que celui de démon. Ca lui faisait un peu moins froid dans le dos. Le terme était plus neutre.
-« Non, tu sais bien qu’elles ne peuvent connaître l’avenir. C’est plutôt… comme un sentiment diffus. » dit Médjès, tandis qu’elle s’allongeait près de l’homme, qui l’accueillit dans le creux de ses bras. « Tu sais…comme quand tu tires une flèche, et tu sais avant même qu’elle ait finit de quitter l’arc que tu as raté ton tir. »
-« Mais qu’est ce qui te fait penser ça ? Les Stygiens t’ont remis l’or, le contrat est valable, et le rapport de nos éclaireurs ne mentionne pas plus de difficultés que cela. Nous n’avons jamais été aussi nombreux, et tout devrait bien se passer. Demain soir, nous coucherons dans les lits de cette bourgade. » Tenta de la rassurer Sahadj.

Il la tint un peu plus fort entre ses bras, tentant de lui communiquer la chaleur de son corps pour contrer le froid mordant des nuits du désert. Médjès ne put s’empêcher de frissonner, non pas de froid, mais plutôt d’inquiétude.

-« Allons, tout va bien se passer » continua Sahadj en adoptant un ton serein, bien qu’il commençait à se sentir inquiet devant l’étrange comportement de son amante. Il était son adjoint, mais aussi son compagnon, bien que ce dernier titre n’était pas officiel, même si la majorité des «Lames » s’en doutaient fortement. « Tu verras, un jour, on s’arrêtera. On vivra comme on se l’est promis, tranquillement, sans armes ni magie, avec une maison, au bord d’une rivière. On aura des arbres fruitiers, et un potager. On aura un chien, un chat, et deux….non, trois enfants ! On les élèvera, on jouera ensemble, et on aura une vie heureuse. Et puis… » Sahadj s’arreta en sentant le corps de Médjès s’alourdir enfin et se relacher. La tension nerveuse l’avait quitté, elle s’était enfin endormie. Fermant les yeux à son tour, il essaya de trouver le sommeil, gardant son inquiétude face à l’étrange comportement de sa compagne et de sa commandante. Certes, elle avait de temps en temps des intuitions, qui se révélaient justes….la moitié du temps seulement. Comme la fois à Messentia, où….

Le sommeil emporta ses pensées au loin.




Le lendemain, alors que le soleil sortait de derrière les dunes, chassant la froideur de la nuit, Le camp était déjà en pleine activité. On défaisait les tentes, on les chargeait sur les chariots ou sur les chevaux, la soupe du matin était en train de cuire. Même si chacun s’habillait de la façon dont il le souhaitait, on sentait une organisation quasi militaire, des actions rapides et précises, l’efficacité était présente dans chacun des mouvements.

Médjès sortit de sa tente, qu’elle avait regagnée avant que le camp ne rentre en action.

Une heure plus tard, tous étaient prêts, à pied, à cheval ou à chameau.

Médjès se campa sur le haut de la dune la plus proche, et regarda ceux qui composaient les Lames d’Hyperborée. Sahdaj se tenait près d’elle, un peu en dessous, et son regard parcourait les rangs, prompte à déceler le moindre manquement, ou la pièce d’équipement défectueuse

« Très bien compagnons ! » dit Médjès d’une voix forte. « Aujourd’hui, nous allons conquérir une grosse bourgade d’environ cinq milles habitants. Nous ne sommes que deux cents cinquante environ, mais non seulement nous valons au moins dix de leurs soldats. De plus, la ville est composée de fermiers et de marchands. Il y a en gros cinq cents soldats. Comme d’habitude, je ne veux aucun massacre. On ne tue que pour se défendre. Les civils ne doivent pas être touchés. Pas de pillage, nous sommes des combattants, pas des bandits. Les Capitaines de compagnie connaissent leurs places et le plan d’attaque. Nous sommes à une heure de leurs remparts. Quelqu’un a des questions ? »

Une fois un bref silence observé, Sahadj donna l’ordre de se mettre en route. Et les Lames d’Hyperborée commencèrent à avancer vers leur destin.
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Message par Invité Ven 8 Fév - 13:24

Les Lames arrivèrent enfin en vue d’Otieh, la bourgade marchande que les Stygiens convoitaient, non loin d’Ashabal.

Grosse bourgade en vérité, qui ne comprenait pas loin de 5 000 personnes. Lieu d’échanges commerciaux, à la croisée d’importantes routes fréquemment utilisées, Otieh était entourée comme seules défenses que d’une grande palissade de bois. Plusieurs tours de gardes étaient présentes, espacées, afin de surveiller à 360 degrés.

Les Lames arrivèrent par le Sud, face à une des portes de la ville, qui étaient situées aux quatre points cardinaux. La ville était située en plaine, et aucun avantage ne pouvait être tiré de la topographie.

Massé à environ un quart de lieue, les deux cents cinquante hommes et femmes qui composaient la compagnie observaient la fumée qui montait des diverses cheminées des habitations de la ville. Un grand calme régnait, et ça, ce n’était pas bon signe.

Médjès se tourna vers le capitaine de la deuxième compagnie.

« Que rapportent les éclaireurs ? Nous sommes là, leur chemin de ronde devrait être couvert d’archers et de soldats qui nous guettent. Au lieu de ça, on voit quatre pauvres clampins qui nous regardent comme si nous étions des marchands de bœufs ! »

L’homme lui répondit : « Les éclaireurs ne rapportent rien d’autres. Ils n’ont pas pu aller bien loin, ils se seraient fait repérer de suite. Mais même s’ils se croient supérieurs à nous, moi ce qui me pose soucis, Commandant, c’est les marchands. »
« Les marchands ? » répondit Médjès, « mais il n’y en a pas, de march… » sa voix s’éteignit quand elle réalisa qu’en effet, même si les soldat de la ville se pensaient meilleurs qu’eux car supérieurs en nombre, et que c’étai pour cela qu’ils ne semblaient pas inquiets, il n’y avait aucun marchands qui entraient ou sortaient de la ville….

« Un instant », intervint Sahadj, « Il y a en effet un soucis ». Il était de son coté parvenu aux mêmes conclusions que le capitaine et Médjès. « Ca ne peut signifier qu’une seule chose : soit c’est jour férié, soit ils nous attendaient. Et ça, ça veut dire qu’il y a eut trahison, ou que leurs espions sont excellents…ce qui m’étonne un peu. Bon…. On fait quoi ? »

Médjès réfléchit profondément pendant quelques minutes.

« On a pas le choix. On a pris l’or, on a un contrat. On va y aller, en redoublant de précautions. Compagnie une et trois, sur les flancs. La deux la quatre, au centre. La cinq, couvrez les arrières. Les autres, en formation habituelle. »

Les capitaines acquiescèrent, et partirent au galop en direction de leurs compagnies respectives.

Sahadj demanda à celle qui était à la fois sa compagne et sa chef : « J’y vais ? ». Médjès répondit alors : « Oui. Il faut leur laisser une chance. On le sait tous. Nous ne sommes pas des bandits, ni des monstres. Mais je t’en supplie…. Fais bien attention ! Il y a anguille sous roche. »

Sahadj lui sourit alors, et se retint de lui plaquer un baiser sur les lèvres, chose qu’ils ne pouvaient faire « en public ». Il tira alors d’une de ses fontes un drapeau blanc, et partit seul, au petit trop, en direction de la cité. Il allait, selon le code des Lames, offrir à la ville et à ses habitants, une chance de se rendre en évitant toute effusion de sang.

Hélas, le premier sang fut le sien….
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Message par Invité Ven 8 Fév - 13:24

Sahadj s’avança seul en direction de la porte de la ville.

Le dos droit, il tenait dans sa main la hampe d’un drapeau blanc, afin de proposer avant la bataille qui s’annonçait inévitable, une ultime chance d’éviter que ne coule le sang.

Tout en voyant la distance entre lui et les portes de la ville diminuer, il se demandait comment ils avaient pu être au courant de leur arrivée. Les éclaireurs s’étaient ils fait repérés ? Avaient ils un espion dans leurs rangs ? Y’avait il de la magie en jeu ?
Il arriva à dix mètres de la porte et leva les yeux vers les gardes postés au dessus de l’entrée principale, à six mètres au dessus du sol.

« Holà, de la ville ! Ici le commandant en second des Lames d’Hyperborée qui vous parle. Nous sommes venus prendre possession de la ville. Soumettez vous et personne ne sera blessé. Il n’y aura ni pillage, ni aucun acte malveillant d’aucune sorte. Résistez, et nous ne serons plus responsables des dégâts que nous devrons vous infliger. »

Le discours était sorti quasi mécaniquement. Plusieurs fois, ils avaient réussi à régler le problème pacifiquement. La réputation de la parole tenue avait portée ses fruits.

« Holà, pillards ! » répondit un personnage ventripotent, qui s’était glissé entre deux gardes. « Nous vous laissons une dernière chance d’épargner vos tristes vies ! Passez au large, où vous mourrez tous ! » continua t’il avec un sourire suffisant.

« Trop suffisant pour que cela soit honnête » pensa Sahadj alors qu’il faisait faire demi tour à son cheval, sans un mot. Il repartit alors au pas, montrant par la même le courage qui l’habitait.

Ce ne fut qu’au bout de vingt mètres qu’il entendit comme un sifflement aigu et qu’il ressentit un choc dans le dos, comme si quelqu’un lui avait lancé un caillou. Incrédule, il baissa la tête vers sa poitrine. Il vit alors la flèche qui lui sortait de la poitrine, juste sous le sein gauche, dont la tête en fer dégoûtait de sang. Une fleur rouge s’épanouissait sur sa chemise blanche. Il ne ressentait pas la douleur, mais un grand froid s’installa en un instant partout en lui. Le cœur transpercé, il eut la force de relever la tête et de sourire en direction de la femme qu’il avait aimé, avant de basculer sur le coté et de tomber à terre, mort.


Sur son cheval, Médjès vit Sahadj tomber du sien. Son cœur se serra dans sa poitrine. Elle sut aussitôt qu’il lui était arrivé malheur. « NON ! » cria t’elle, tandis qu’autour d’elle, des exclamations montaient de la troupe. « Ils l’ont tué » s’écria une shaman Ours, « ils n’ont pas observé l’immunité du drapeau blanc ! Traîtres ! ».

Médjès regardait sans pouvoir le croire véritablement le corps de son amant, un pied coincé dans l’étrier, qui ne bougeait plus. Une folie s’empara d’elle. Elle leva le bras vers le ciel et cria : « Brûlez tout ! Que rien ne reste debout ! ». Certains la regardèrent, les yeux ronds d’étonnement. Cela ne s’était jamais fait. Les Lames étaient des mercenaires, pas des bandits sanguinaires. D’autres levèrent le bras en retour, hurlant des paroles de bravades et des insultes envers ceux qui avaient brisé une chose des plus sacrée, l’immunité du drapeau blanc et qui avait tué par traîtrise un des leurs.

Les Capitaines étaient apparemment de ceux là, car la charge fut lancée d’un coup en direction de la ville. Là où la discipline et la tactique militaire avaient tendance à disparaître, la fureur et l’ardeur du combat compensait.
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Message par Morrigan Ven 8 Fév - 14:04

[HRP]

Merci Médjès pour ce BG très captivant ! Smile

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Message par Invité Ven 14 Mar - 12:42

Tiens je viens faire un coucou Smile

Pour dire que le Bg des Lames est dispo sur le fofo officiel (et chez nous aussi)...mais bon, je vais pas venir flooder chez vous à chaque fois qu'il y a aura un ajout...

Smile
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Message par Morrigan Ven 14 Mar - 13:19

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Bien sûr que si !
Au fait tu as vu le petit up que j'ai fais chez vous ?
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