La légende du dieu inconnu.

Vous le savez tous mes amis, un lourd passé hante les hautes terres de Cimmérie. Cette contrée si glorieuse en des temps anciens a sombré dans la haine et la chaos. Dès lors, un voile obsur règne sur cette terre, la privant de tous ses bienfaits. Un brouillard constant carresse le sol, imperméable aux rayons du soleil qui baignent le reste d'Hyboria. Un climat pesant et un air nauséabond s'installa petit a petit, rendant les champs stérils, les forêts sombres et la montagne dangereuse. Les animaux sauvages qui étaient pour le moins inoffensifs ou bien qui ne semblaient point apporter le moindre danger se mirent a s'en prendre a l'homme. Des vieillards et des fous racontent que des créatures jamais vues auparavant rodent la nuit aux alentours des villages.



L'arrivée de Crom et de son panthéon n'arrangea guère les choses. Le dieu de la mort et de la damnation s'installa au sommet du mont Ben Morgh, endroit sacré de Cimmérie. De son siege, il sème mort et destruction, subordoné par les cruels dieux qu'il gouverne.



L'un d'entre eux était un dieu d'une cruauté sans nom, mettant sa puissance au service du mal et de la terreur. Il fut une periode où ce dernier parcourait la Cimmérie en quete de chair humaine. Il s'attaquait aux petites villes et aux petits villages mangeant de préférence femmes et enfants et ne laissant sur son passage que des cadavres des ruines et des cendres. Ce dieu n'était pas assez connu pour etre vénéré par les cimmeriens, et seules quelques tribus perdues dans les montagnes lui rendaient un culte sous forme de sacrifices afin qu'il les épargne. On dit que personne n'a survécu assez longtemps pour décrire les traits physiques de ce monstre... Certains parlent d'un géant aux formes humaines mais dont la haine est telle, qu'il dévore les hommes comme un barbare avale une chope de biere. D'autres racontent que le dieu aurait une forme innomable, qui pétrifierait ses victimes a la simple vue de celui ci.



Evidemment, les actes de ce dieu ne se sont pas racontés seulement en Cimmérie; c'est alors que la contrée vit arriver des petits groupes d'aventuriers venus des provinces voisines, avides de richesse et attirés par la renommée. Un déicide promet a l'aventurier une gloire certaine a celui ou celle qui l'accomplit, une crainte de tous les etres foulant la terre d'Hyboria et est digne de postuler au titre de roi. Cependant, on ne revit jamais un seul de ces aventuriers, ou tout du moins on ne les revit jamais vivants. Un seul d'entre eux a été retrouvé pres d'une grotte dont plus personne ne s'approche aujourd'hui. Le malheureux gisait au sol, et les hommes qui le trouvèrent mouillèrent leurs chausses a la vue de ce dernier. Le cadavre était vidé de ses organes et seuls les os et la peau restaient. La faible lumiere que laissaient passer les nuages éclairaient l'interieur de l'homme qui ne présentait pourtant aucune cicatrices ou plaies. Son visage était horrifiant, les orbites de ses yeux étaient vides, sa bouche grande ouverte et les traits de son visage reflettaient les souffrances extremes qu'avait du subir le pauvre homme.



Or les attaques cessèrent soudainement. Les peuples du nord de la Cimmérie ne se réjouirent que peu de temps. En effet, quelques semaines apres la fin des attaques, alors que le soleil brillait comme rarement en Cimmérie, un homme du nom d'Holaf, guerrier peu connu en Hyboria, trainait un lourd sac dans les petites ruelles de l'avant poste aquilonien de Venarium. C'était un stygien grand et fort, ses muscles saillant et huilés étaient recouverts par ses longs cheveux gras qui luisaient sous les rayons du soleil. De nombreuses cicatrices s'éparpillaient sur son corps et ils les arboraient fierement comme des trophés. Il marchait d'un pas décidé vers la place principale. C'était jour de marché et les rues de la ville pululaient de monde, les commercants et les colporteurs attirant les badaux devant leurs échoppes. Holaf issa sont lourd colis sur l'estrade où l'on pendait habituellement les condamnés. Il prit longuement son souffle et d'un sifflement strident, il réussit a capter l'attention de toute la place. Un long silence precéda l'intervention du stygien, puis d'une voix rauque dit ces quelques mots :

- " Le dieu cruel qui terrorisait les hautes terres de Cimmérie n'est plus ".

Le barbare sortit la tete du soit disant dieu et la montra fierement. La foule se mit alors a acclamer le héro pendant de longues minutes, les embrassades et les danses ne cessaient plus jusqu'au moment où le temps se mit brusquement a changer. D'épais nuages couvrirent le ciel et un froid venu du nord envahit les ruelles de Venarium. L'atmosphere devint soudainement tres lourde et les moins téméraires commencerent a prendre peur. Alors que les spectateurs se regroupaient sous l'effet de panique, le teint d'Holaf changea violemment, il mit un genoux a terre, agripant fortement sa poitrine. Les regards étaient tous braqués sur lui; du sang commencait a couler de ses levres et la terreur s'affichait sur les visages. Il se releva difficilement et lorsqu'il fut en équilibre sur ses deux jambes, ses yeux se révulsèrent laissant apparaitre des pupilles blanches. Un grincement inhumain sortait de sa bouche et le sang ne cessait d'en sortir. Arrivé au bord de l'estrade avec difficulté, l'homme écarta les bras et son abdomen explosa. Le sang mélangé a la bile éclaboussa la majeur partie de la foule. Les cris ne cesserent que tres tard dans la soirée et de nombreuses personnes furent piétinées sous l'effet de panique. Depuis ce jour, plus aucun cimmérien n'ose se vanter d'avoir vaincu le dieu inconnu de peur de subir le meme chatiment.
Les cimmeriens s'inspirent d'ailleurs de cette histoire dans la vie quotidienne pour éduquer les enfants ou bien pour affirmer la véracité d'un propos en utilisant des dictons du genre " soit sage ou bien tu finira comme Holaf " ou encore " jurer sur le ventre d'Holaf " en rapport avec le mensonge qui lui a valu sa terrible mort.



De nombreuses interrogations se sont posées sur la disparition soudaine de ce dieu et les légendes racontées autour du feu se sont succédées. Les vieux érudits racontent une légende a son propos qui parait là encore bien sombre et peu probable.
Ce fidèle de Crom, lors de sa derniere attaque dans un petit village dans le nord ouest cimmérien, ce serait pris d'amour pour une mortelle. Les plus jeunes et les guerriers rient de cette légende mais les anciens en ont la certitude. Ces derniers racontent qu'il aurait eu un enfant de cette mortelle avant de la dévorer. Mais ceci est une autre histoire.
Depuis ce jour, le dieu inconnu n'a plus fait parler de lui, mais la crainte qu'il inspire reste dans les mémoires et sa simple évocation provoque le doute et la terreur. Chaque cimmérien sait que lorsque la fin du monde arrivera, ce dieu referra son apparition, mort et damnation l'accompagneront.



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Voila voila... bon j'ai pris un grand plaisir a produire ca ( surtout que c'est la 2eme fois, la 1ere j'ai voulu poster mais j'étais pas connecté alors tout est parti ) alors allez y, balancez vos critiques, j'attend que ca !! En espérant que ca vous plaira...

PS : p'tite suite dans le background de mon perso a venir...

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super! congratulations!

[hrp] pour le moment pas de critique brokk, je trouve ça vraiment bien![/hrp]

[hrp]vraiment tres bien brokk [/hrp]

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Excellent !

Que la bénédiction de Crom soit sur toi !

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félicitation c'est très bien écrit , on s'y croirais presque.

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Brokk, félicitation pour ton travail. Tu as une bonne maîtrise de la plume et certainement fer.
Au plaisir de lire la suite de l’aventure.

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toute mes félicitations
j'ai pris un grand plasir à lire ce récit.



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